Dernier stop équatorien avant de passer la frontière : Loja. La ville est réputée pour son festival d’arts de rues qui a lieu en juin. On retrouve de nombreuses peintures murales, un musée dédié à la musique, quelques galeries. Dans le centre historique, pas mal de petites places offrent des ambiances vraiment sympa. On profite aussi de notre passage pour découvrir un dernier parc national : Podocarpus. A cheval sur plusieurs provinces, il offre aussi bien des paysages de forêt humide qu’un environnement plus andin. Comme on sort de Cajas et des montagnes, on opte pour l’humidité ! On prend un bus direction Zamora sur les conseils de la personne de l’office du tourisme. Arrivée à destination, il nous a dit que l’entrée du parc n’était qu’à une dizaine de minutes à pied. Sauf que les panneaux indiquent 7 km. On se met donc en marche sous un beau soleil pour rejoindre l’entrée du parc. Une fois là-bas, plusieurs petites marches jusqu’à des points d’intérêts (cascades, fleuve) sont accessibles. On en fait quelques unes (elles ne dépassent pas les 2 km) et on se rafraîchit un peu dans une des cascades. Le parc est sympa, cette partie là est peu visitée donc c’est chouette mais on ne se sent pas dépaysés par rapport à des environnements qu’on a déjà pu croiser. C’est malgré tout sympa de venir se dégourdir les jambes avant le long trajet en bus qui nous attend pour rejoindre notre première étape péruvienne. On remarche les 7 km nous séparant de Zamora et on déjeune sur place (un bon ceviche de crevettes) avant de rentrer à Loja. Pour notre dernière soirée en Équateur, le programme est plutôt tranquille : pizza à l’hôtel devant un petit film.


On sera passé vite dans ce beau pays mais on n’a pas l’impression de l’avoir bâclé pour autant. Il y a tellement à faire qu’on aurait pu rester trois mois. Les paysages (andins, on n’a pas fait la côte) sont superbes et différents de ceux croisés en Colombie. On a globalement trouvé les équatoriens plus sympathiques et plus accueillants. On est ravis d’avoir pu découvrir ce pays qu’on envisageait comme un point de passage obligé au début du voyage et qui s’est avéré être une belle révélation. Nous attend à présent un autre gros morceau qu’on ne pensait pas pouvoir faire étant donnée la situation du pays fin décembre-début janvier : le Pérou !